Nous étions le 21 mai 2016 à l’hôtel Miramare Continental de San Remo…L’année dernière à Paris ! Cette année de nouveau le 19 mai à San Remo dans le même hôtel ! L’hôtel a fait peau neuve, pendant notre absence : de belles chambres modernes, des salons de prestiges, une piscine avec une eau bleue transparente… le luxe quoi ! Revenons sur terre, après un début d’année difficile que le bureau a réussi à aplanir avec douceur, mais, fermeté… Nous avons commencé les travaux de réflexion et la présentation classique de notre Assemblée Générale qui pour toutes ses parties s’est déroulée très sereinement avec une grande première que je n’aie jamais eue dans toutes les AG auxquelles j’ai pu participer : un Public ! Public, pas toujours francophone, très assidu et à l’écoute de notre déroulement sans problème… L’Assemblée Générale et le Conseil d’Administration qui l’a précédée ont suivi leur cours, les comptes rendus statutaires, le rapport moral, le compte rendu financier, le compte-rendu d’activités, les votes et quitus, ont été menés selon l’ordre du jour et dans les temps impartis. Des décisions importantes ont été prises, elles font l’objet du compte-rendu de la Secrétaire Générale, réservé aux administrateurs à jour de leur cotisation
annuelle. Mais, ce que nous avons toutes et tous apprécié, c’est le programme « Pacchetto Pasqualone » de notre Vice-président délégué Italie, Enzo PASQUALONE. Quel programme, étalé sur quatre jours : excursions, dégustations, déjeuners/dîners du territoire, mer, soleil et détente. Pour les excursions un minibus et une voiture particulière nous ont baladés dans des endroits « meraviglioso » ! Je retiens un site qui de tous fut le plus typique et le plus agréable : Seborga.
Un peu d’histoire sur Seborga…
En 954, le comte de Vintimille cède le fief de Seborga aux abbés de Lérins, qui en font une principauté ecclésiastique qui va durer pendant huit cents ans (les îles de Lérins font aujourd’hui partie de la commune de Cannes). En janvier 1729, Victor-Amédée II de Sardaigne achète la principauté de Seborga à son propriétaire ecclésiastique, l’abbé Biancheri, mais sans en acquitter le prix ce qui explique que Seborga ne sera jamais mentionnée dans aucun traité ultérieur. Giuseppe Antonio Biancheri, dont le nom est le plus répandu dans cette région d’Italie, porte le titre de prince du 16 novembre 1710 jusqu’à son décès le 4 novembre 1746, malgré le « protectorat » de la Maison de Savoie à partir de 1729 qui ne sera jamais reconnu. Seborga figure bien dans le « contado di Nizza » de la carte des États du roi de Sardaigne de 1779. Après l’annexion du comté de Nice par la France en 1793, Seborga fait partie du premier département des Alpes-Maritimes et figure sur une carte de celui-ci où elle appartient alors au district (les arrondissements n’existaient pas encore) de Menton et au canton de Perinaldo. En 1800, avec le canton de Perinaido, Seborga est rattachée à l’arrondissement de Menton.En 1805, Seborga est détachée du canton de Perinaldo et rattachée à celui de Bordighera, dans le nouvel arrondissement de San Remo.